Le principe de fonctionnement en hiver est de chauffer un fluide frigorifique à l’état liquide à l’aide de l’air extérieur. L’élévation de la température opère dans l’unité extérieure, aussi appelé évaporateur. Ce composant a également pour rôle de faire s’évaporer le fluide frigorigène à une température d’environ -5 à 0°C (selon les fluides frigorifiques et les systèmes) ce qui permet de récupérer en plus la chaleur latente (énergie nécessaire au changement d’état du fluide). Ce fluide sera ensuite comprimé à l’aide d’un compresseur, ce qui augmentera d’autant plus sa température (environ 80°C pour les pompes à chaleur air/eau et 40°C pour les systèmes air/air).

Il existe plusieurs types de pompe à chaleur :

• Les systèmes air/air (aussi appelé climatisation réversible) qui chauffe l’air ambiant en puisant de l’énergie dans l’air extérieur.
• Les systèmes air/eau qui chauffe de l’eau contenue dans un ballon tampon (dédié au chauffage et à l’eau chaude sanitaire) en puisant également l’énergie dans l’air extérieur.

Vous trouverez ci-après un complément d’information sur le sujet sur cette page.

L’option photovoltaïque est en cours d’étude ainsi que l’option solaire thermique dans un 3^ème scénario de travaux.

Vous trouverez ci-après un complément d’information de ces différents systèmes (l’un produisant de l’électricité et l’autre produisant de l’eau chaude) :

• Photovoltaïque pour les particuliers
• Solaire thermique

Le dispositif d’accompagnement Rénov’Énergie est remplacé à partir du 1^er mars par le dispositif Rénov’Occitanie. Ce dispositif permet d’accompagner les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs ainsi que les locataires.

• En savoir plus sur le dispositif

Le rapport généré suite à l’accompagnement Rénov’Énergie prend en compte une hausse du coût de l’énergie de 3% par an. Ce taux est volontairement bas afin d’éviter de générer une économie trop importante. Le taux actuel est plutôt de l’ordre de 5% à 8% pour l’électricité (entre 2009 et 2021).

• En savoir plus sur l’augmentation du prix de l’électricité

En effet chaque zone géographique est couverte par une agence pouvant vous renseigner sur votre projet de rénovation.

• Trouver l’agence la plus proche de chez vous

En effet la pompe à chaleur air/eau peut rafraichir le logement mais ce refroidissement ne sera pas aussi efficace qu’avec une pompe à chaleur air/air. Pour ce projet de rénovation le refroidissement n’a pas été envisagé car les travaux d’isolation couplet à une ventilation nocturne ont permis de réduire drastiquement la température intérieure en été.

Vous trouverez ci-après une photo illustrant la température des combles aménagés (25,5 °C) en date du 12 septembre 2020 pour une température extérieure au soleil de 47.5 °C :

Il est important lors du remplacement de l’ancien équipement de chauffage de bien vérifier la puissance du nouvel équipement. La pompe à chaleur air/eau doit être dimensionnée en fonction de l’isolation existante (ou à venir prochainement) et doit tenir compte du réseau de chauffage actuel.

Il a été prévu pour ce projet d’installer une pompe à chaleur haute température afin de pouvoir monter suffisamment en température les radiateurs en fonte composant le réseau de chauffage.

En matière de confort la nouvelle production de chauffage couplet à l’isolation par l’extérieur des murs (qui a réduit le rayonnement des parois froides) ont permis une amélioration du confort thermique. Les radiateurs en fonte permettent une diffusion en partie par rayonnement qui, contrairement à la pompe à chaleur air/air procure une meilleure sensation de confort en hiver.

En ce qui concerne les maisons très anciennes (souvent sujettes à l’humidité ou aux remontées capillaires) il est préconisé d’utiliser des matériaux respirant laissant migrer la vapeur d’eau.

Avant toute isolation il sera impératif d’identifier les sources d’humidités à l’aide d’un diagnostic et de réduire ces apports d’eau au maximum.

Pour le plancher on utilisera généralement du liège qui a pour avantage de laisser migrer la vapeur d’eau tout en étant un matériau imputrescible.

L’isolation des murs se fera de préférence par l’extérieur afin d’éviter les phénomènes de condensation entre l’isolant et la structure. En partie basse des murs on placera également un matériau respirant et imputrescible afin de permettre une évacuation de l’humidité vers l’extérieur.

Cette isolation s’accompagnera de la mise en place d’un système de ventilation permettant d’évacuer les excédents d’humidité.

• Plus d’informations sur ce sujet

Les entrées d’air se font par les réglettes d’entrées d’air des menuiseries et par des grilles de ventilations situées sur les murs. Elles se situent généralement dans les pièces principales (chambres, salon, séjour …).

L’air ambiant est ensuite évacué à l’aide d’une Ventilation Mécanique Contrôlé (VMC) simple flux auto réglable à l’aide de bouches d’extractions situées dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, WC et buanderie).

Les bouches d’extractions doivent être si possible positionnées à l’opposé des entrées d’air afin de renouveler en air neuf l’intégralité du logement.

• Plus d’informations sur la ventilation

*dons 442 €/an de gain pour le traitement des ponts thermiques

Les principaux gains ont été réalisé sur la toiture (car le flux de chaleur est montant) et sur les murs (constitués d’une grande surface déperditive).

Le gain sur le remplacement du chauffage est bas du fait de la forte isolation réalisée (moins de pertes énergétiques donc moins d’énergie dépensée pour le chauffage). Ce gain serait de 3 755 €/an sans les travaux d’isolation.

La conductivité thermique des enduits chaux/chambre se situe aux alentours de 0,15 W/(m.K) (variable selon la qualité du produit). Ce qui donne une résistance thermique pour 5 cm d’enduit d’environ 0.33 (m².K)/W alors que la performance visée pour l’isolation des murs est de 3,7 (m².K)/W soit 11 fois plus. Cette correction permettra tous de même de gagner quelques degrés et d’améliorer légèrement le confort mais ne permettra pas d’isoler efficacement le logement. Du fait que cette correction thermique n’atteint pas les performances visées elle ne permettra pas également de mobiliser d’aides financières sur ce poste de travaux.

En amont de l’isolation d’une charpente ancienne il est préférable de réaliser une étude structurelle. En effet il est préférable de s’assurer que la charpente est capable de supporter l’isolation en panneaux de fibre de bois (dont la densité est élevée).